Aller au contenu
Accueil » Explorations » Fort Fischer

Fort Fischer

Octobre 2024. Exploration du Fort Fischer de nuit en Lorraine, un ouvrage militaire abandonné construit à la fin du dix-neuvième siècle.

Couloir du Fort Fischer
Escalier menant vers une tourelle du Fort Fischer

Echelle de Jacob

Intérieur d'une tourelle du Fort Fischer

Tourelle

Des graffitis sur un mur
Des graffitis sur un mur

Une dernière volonté ?

Couloir du Fort Fischer
Des corps de rats flottant dans une cuve

Brasse très coulée

Premier de la série

Après le Sanatorium Simone Weber et l’Hôtel Bonin, nous nous intéressons aux ouvrages militaires abandonnés, nombreux en Lorraine.
Nous hésitons quelque peu avant de visiter le Fort Fischer. Fait-il partie d’un terrain militaire encore actif ? Allons-nous nous perdre dans son dédale de salles et couloirs ? Y a-t-il un risque vital de visiter un édifice souterrain abandonné plus que centenaire ?

Nous décidons de nous y rendre de nuit, en nous garant suffisamment loin pour ne pas éveiller les soupçons. De qui ? De quoi ? Difficile à dire, puisque nous ne croisons rien ni personne jusqu’au fort. Juste une barrière basculante, dont le contrepoids est constitué de deux magasins de munitions.
Nous arrivons alors dans un cirque aux façades artificielles. La porte d’entrée est grande ouverte. De toute évidence, si le terrain militaire est encore actif, les gardes sont de repos.

Des dessins Rastas sur des murs

Y’a du monde sur la corde à linge

Mécanisme de tourelle du Fort Fischer

Mécanisme de tourelle

Mécanisme de tourelle du Fort Fischer
Couloir du Fort Fischer

Economiseur d’écran

Un bouchon mécanique Fischer
Escalier du Fort Fischer

One step beyond

Porte du Fort Fischer

Red (door) is dead

Il y a quelqu’un ?

Comme pour le sanatorium, le Fort Fischer est une vraie expo de street art. Les murs sont recouverts de graffs en tous genres et dimensions.
Un intérêt s’y ajoute cependant : la présence des mécanismes et plateformes des tourelles. Si les bras de levier semblent suffisamment solides pour pouvoir tenir plusieurs siècles, nous ne nous risquons pas à emprunter les escaliers d’accès aux planchers.

Par ailleurs, les longs couloirs amplifient et renvoient le moindre bruit de pas. La présence d’autrui nous semblant évidente bien qu’il n’en fut rien, imaginez la paranoïa en cas d’exploration en solitaire.
Seuls de rares animaux occupent les lieux. Ici des chauves-souris en hibernation – à ne pas déranger au risque de les condamner*. Là, plusieurs rats noyés dans une cuve immergée. A l’extérieur, le grommellement d’un sanglier.

Nous sommes finalement passés outre le questionnement initial, sans y penser durant la visite du fort.
Naissait ici une prédilection pour le domaine militaire, le seul à même, avec l’industrie dans une moindre mesure, à disposer d’une véritable âme dans ses entrailles.

*Pendant l’hibernation, le métabolisme des chauves-souris est au ralenti pour économiser de l’énergie. En cas de réveil à cette période, elles doivent augmenter rapidement leur température corporelle, ce qui est très énergivore. Elles risquent alors de ne pas atteindre le printemps, faute de réserves suffisantes.

Toilettes du Fort Fischer
Photo urbex d'un escalier d'accès au Fort Fischer en Lorraine

Clé des champs

Photo urbex d'une plateforme de tourelle du Fort Fischer en Lorraine
Photo urbex d'une plateforme de tourelle du Fort Fischer en Lorraine
Mécanisme de tourelle du Fort Fischer

Levier permettant de soulever la plateforme de tourelle

Mécanisme de tourelle du Fort Fischer
Des graffitis sur un mur

Photos prises avec un iPhone 15 Plus.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *