Février 2025. Compilation de photos d’explorations non abouties ou sans grand intérêt.
Présentation
Loin du récit glorieux de certains urbexeurs sur YouTube et Instagram, l’objectif est ici de vous présenter l’autre versant. Celui des explorations non abouties ou sans grand intérêt. Un hôtel vide de tout meuble et atmosphère. Une forteresse dont le gardien nous voit arriver de loin. Le voisinage qui nous repère et menace d’appeler la police. Une visite avec autorisation du propriétaire, qui finit par se désister. Des bureaux squattés. Une mine effondrée. Une usine abandonnée à l’accès périlleux. Un dimanche après-midi moins réussi, ce sont tous ces rendez-vous manqués. Une série que l’on espère la plus courte possible.
Finalités
Est-ce que cela pose problème pour autant ? Oui et non.
Si nous vivions de cette activité ou tentions de le faire, effectivement, revenir régulièrement les cartes mémoire vides de tout « exploit » serait gênant. Car comment fidéliser de la sorte une communauté suffisamment importante pour lui adresser des partenariats commerciaux ?
De même, si nous envisagions chaque exploration comme un exutoire, voire une décharge d’adrénaline, nous serions rapidement à court de paradis artificiels.
L’urbex ne saurait donc être un business ou une usine à frissons. Les risques sanitaires, financiers et légaux s’avèrent bien trop importants pour ça. Cette pratique demeure pour nous, comme elle doit l’être pour l’ensemble de ses affiliés, un moyen d’élévation culturelle et/ou artistique.
En nous renseignant sur chacun des spots, nous disposons d’une connaissance toujours plus approfondie de l’histoire et de la géographie de notre région.
En prenant des centaines de photos à chaque visite, je me sens progressivement plus à l’aise avec l’outil, les compétences associées et le point de vue que je souhaite développer.
Alors, bien sûr, il y a toujours cet intérêt pour l’interdit, qui doit rester largement minoritaire par rapport aux autres. Sinon un dimanche après-midi moins réussi ne le sera plus du tout.
