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Fort Fischer

Septembre 2024. Exploration d’un fort abandonné de la fin du dix-neuvième siècle en Lorraine, certains mécanismes de tourelles encore présents.

Premier de la série

Après le Sanatorium Simone Weber et l’Hôtel Bonin, nous nous intéressons aux ouvrages militaires abandonnés, nombreux en Lorraine.
Nous hésitons quelque peu avant de visiter le Fort Fischer. Fait-il partie d’un terrain militaire encore actif ? Allons-nous nous perdre dans son dédale de salles et couloirs ? Y a-t-il un risque vital de visiter un édifice souterrain abandonné plus que centenaire ?

Nous décidons de nous y rendre de nuit, en nous garant suffisamment loin pour ne pas éveiller les soupçons. De qui ? De quoi ? Difficile à dire, puisque nous ne croisons rien ni personne jusqu’au fort. Juste une barrière basculante, dont le contrepoids est constitué de deux magasins de munitions.
Nous arrivons alors dans un cirque aux façades artificielles. La porte d’entrée est grande ouverte. De toute évidence, si le terrain militaire est encore actif, les gardes sont de repos.

Il y a quelqu’un ?

Comme pour le sanatorium, le Fort Fischer est une véritable galerie d’art contemporain. Les murs sont recouverts de graffs en tous genres et dimensions.
Un intérêt s’y ajoute cependant : la présence des mécanismes et plateformes des tourelles. Si les bras de levier semblent suffisamment solides pour pouvoir tenir plusieurs siècles, nous ne nous risquons pas à emprunter les escaliers d’accès aux planchers.

Par ailleurs, les longs couloirs amplifient et renvoient le moindre bruit de pas. La présence d’autrui nous semblant évidente bien qu’il n’en fut rien, imaginez la paranoïa en cas d’exploration en solitaire.
Seuls de rares animaux occupent les lieux. Ici des chauves-souris en hibernation – à ne pas déranger au risque de les condamner*. Là, plusieurs rats noyés dans une cuve immergée. A l’extérieur, le grommellement d’un sanglier.

Nous sommes finalement passés outre le questionnement initial, sans y penser durant la visite du fort.
Naissait ici une prédilection pour le domaine militaire, le seul à même, avec l’industrie dans une moindre mesure, à disposer d’une véritable âme dans ses entrailles.

*Pendant l’hibernation, le métabolisme des chauves-souris est au ralenti pour économiser de l’énergie. En cas de réveil à cette période, elles doivent augmenter rapidement leur température corporelle, ce qui est très énergivore. Elles risquent alors de ne pas atteindre le printemps, faute de réserves suffisantes.

Couloir du Fort Fischer
Couloir de la vie
Escalier menant vers une tourelle du Fort Fischer
Echelle de Jacob
Intérieur d'une tourelle du Fort Fischer
Photo urbex de graffitis sur un mur
Photo urbex de graffitis sur un mur
Une dernière volonté ?
Couloir du Fort Fischer
Photo urbex de corps de rats flottant dans une cuve
Brasse très coulée
Photo urbex de dessins Rastas sur des murs
Y’a du monde sur la corde à linge
Mécanisme de tourelle du Fort Fischer
Mécanisme de tourelle du Fort Fischer
Couloir du Fort Fischer
Economiseur d’écran
Photo urbex du bouchon mécanique Fischer
Santé !
Escalier du Fort Fischer
One step beyond
Porte du Fort Fischer
Red (door) is dead
Toilettes du Fort Fischer
Escalier d'accès au Fort Fischer
Clé des champs
Plateforme de tourelle du Fort Fischer
Plateforme de tourelle du Fort Fischer
Mécanisme de tourelle du Fort Fischer
Levier d’Archimède
Mécanisme de tourelle du Fort Fischer
Photo urbex de graffitis sur un mur

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